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Vivre en sharehouse au Japon : Mon expérience à Tokyo en PVT 

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04/06/2025

Vous partez en PVT au Japon et cherchez un logement à Tokyo ? Vous souhaitez une solution à la fois abordable, flexible et propice aux rencontres ? La sharehouse au Japon est ce qu’il vous faut ! Face aux contraintes administratives des locations classiques, elle représente une alternative accessible et clé en main. Dans les lignes qui suivent, je vous propose un éclairage complet sur le fonctionnement des sharehouses japonaises. Puis, je partagerai mon expérience personnelle dans une maison gérée par Sakura House, au cœur du quartier animé de Shinjuku.

I – Les sharehouses au Japon : un logement idéal pour les PVTistes à Tokyo

Qu’est-ce qu’une sharehouse au Japon ?

Au Japon, une sharehouse est généralement gérée par une agence spécialisée. Concrètement, une sharehouse japonaise vous permet de louer une chambre (privée ou partagée) au sein d’une maison ou d’un immeuble collectif. Les résidents y partagent les espaces communs tels que la cuisine, le salon, la salle de bains dans une ambiance souvent internationale.

Ce type de logement s’adapte parfaitement aux besoins des jeunes en PVT à Tokyo. Contrairement aux locations classiques, il ne demande ni garant japonais, ni contrat à long terme. L’agence prend en charge l’ensemble des démarches administratives : bail, paiement, entretien et règles de vie. C’est aussi elle qui vous attribue votre chambre, inutile donc de chercher vous-même vos colocataires.

Il existe une grande variété de sharehouses japonaises. Cela va de la maison de quartier avec 4 à 10 occupants, à la résidence de 30 à 60 personnes. Certaines maisons sont mixtes, d’autres réservées aux femmes. Dans les plus grandes sharehouses à Tokyo, on trouve parfois des espaces communs très confortables. Salle de sport, salle de jeux, espace de coworking… Une véritable vie en communauté, au cœur de la capitale.

Pourquoi choisir une sharehouse à Tokyo pendant son PVT ?

Pour un PVTiste à Tokyo, la sharehouse offre une alternative rassurante. C’est souvent la solution la plus simple pour poser ses valises dès l’arrivée. Surtout lorsqu’on ne maîtrise pas encore le japonais ou que l’on ne dispose pas de garant local. En optant pour une sharehouse au Japon, vous bénéficiez de nombreux avantages :

  • Souplesse du contrat. Dans la plupart des cas, vous pouvez entrer ou quitter le logement avec un préavis d’un mois seulement. Vous n’avez pas d’obligation de signer pour un an.
  • Facilité d’installation. Les chambres sont meublées, l’électricité, l’eau et Internet sont inclus. Les démarches administratives sont même réduites au strict minimum.
  • Vie sociale enrichissante. Les colocataires sont souvent des jeunes du monde entier. C’est l’occasion idéale de créer des liens, de pratiquer le japonais ou l’anglais et de s’intégrer rapidement.
  • Budget maîtrisé. Selon la localisation et la taille de la chambre, le loyer varie entre 45 000 et 110 000 yens par mois, charges incluses. Un bon rapport qualité-prix dans une ville aussi chère que Tokyo.

Les inconvénients à connaître avant d’emménager en sharehouse au Japon

Bien que la sharehouse au Japon présente de nombreux atouts, ce mode de logement ne convient pas à tout le monde. Il est important d’avoir en tête certaines contraintes.

D’abord, l’intimité est forcément réduite. Si vous appréciez le calme ou les espaces personnels, la vie en communauté peut parfois être pesante. Cela demande un minimum de tolérance et de flexibilité. De plus, le bruit ou le manque de respect des règles peut rapidement devenir pesant.

Ensuite, la qualité des sharehouses au Japon varie beaucoup selon les agences. Certaines maisons sont modernes, bien entretenues et régulièrement nettoyées. D’autres peuvent être plus anciennes, mal isolées ou peu pratiques. Il est essentiel de lire les avis, de vérifier les équipements disponibles et si possible, de visiter avant de réserver.

Un autre point crucial : les photos sur les sites des agences ne reflètent pas toujours la réalité. Il n’est pas rare d’être déçu à l’arrivée si l’on n’a pas pu faire de visite. C’est pourquoi de nombreux PVTistes recommandent d’arriver d’abord dans un hébergement temporaire. Puis, une fois sur place, de visiter plusieurs sharehouses à Tokyo avant de s’engager.

Enfin, certaines maisons ont des règles strictes (pas d’invités, pas de fêtes, pas de bruit à partir de telle heure). Il est donc important de bien lire le règlement de la maison avant de signer.

Agences de sharehouse à Tokyo recommandées pour un PVT Japon 

Si vous envisagez de vivre en sharehouse à Tokyo pendant votre PVT au Japon, passer par une agence sérieuse est essentiel pour éviter les mauvaises surprises. Voici quelques agences réputées, connues pour accompagner les PVTistes et les étrangers dans leur recherche de logement.

1. Oakhouse

sharehouse Japon

Oakhouse est l’une des plus grandes agences de sharehouses au Japon, avec un vaste choix de maisons réparties dans tout le Grand Tokyo. La réservation se fait en ligne. L’interface est disponible en français et les descriptions des maisons sont généralement claires.

2. Sakura House

Sakura House propose un large choix de logements à Tokyo : sharehouses, studios et appartements meublés. L’agence se distingue par sa communication claire en français et anglais, idéale pour les non-japonophones. Elle assure un accompagnement solide, aussi bien avant l’arrivée qu’au cours du séjour. Enfin, la majorité de ses logements sont situés dans des quartiers centraux et bien desservis. C’est l’agence par laquelle je suis personnellement passée (voir plus bas pour mon retour d’expérience).

3. Borderless House

Borderless House se distingue par son concept unique de mixité culturelle : chaque maison est composée à 50 % de Japonais et à 50 % d’étrangers. Si vous souhaitez pratiquer le japonais au quotidien tout en vivant en sharehouse au Japon, c’est une excellente option. Idéal pour les profils sociables qui veulent créer des liens interculturels pendant leur PVT Tokyo.

Vous pouvez aussi consulter les sites spécialisés comme Tokyo Sharehouse ou passer directement par les plateformes des agences pour réserver ou visiter. 

Faut-il réserver sa sharehouse au Japon avant d’arriver à Tokyo en PVT ?

Lorsqu’on prépare son départ pour un PVT à Tokyo, une question revient souvent : faut-il réserver son logement depuis la France ou attendre d’être sur place ? Les deux options sont envisageables mais chacune a ses avantages et ses limites.

Réserver sa sharehouse au Japon à l’avance

Certaines agences, comme Sakura House ou Oakhouse, permettent une réservation en ligne avec des photos, des visites virtuelles et un contrat envoyé avant votre arrivée. Cela peut être rassurant si vous souhaitez poser vos valises dès le premier jour de votre PVT Tokyo sans avoir à chercher un logement sur place. C’est une solution idéale si vous arrivez tard dans la journée ou en pleine saison (printemps ou rentrée universitaire), période pendant laquelle les logements partent vite.

Les limites de la réservation à distance

Cependant, attention. Comme souvent, les photos peuvent embellir la réalité. Une sharehouse au Japon peut paraître moderne en ligne mais s’avérer vieillotte ou mal entretenue en vrai. Vous ne pouvez pas non plus vraiment connaître l’ambiance de la maison à distance : niveau sonore, hygiène des colocataires, convivialité… Autant de paramètres difficiles à évaluer sans visite.

Trouver une sharehouse à Tokyo une fois sur place

Si vous arrivez avec un hébergement temporaire (auberge ou hôtel), vous pouvez prendre quelques jours pour visiter plusieurs sharehouses à Tokyo. Cela vous permet de comparer les lieux, d’échanger avec les résidents et de mieux sentir l’ambiance avant de signer. C’est l’option la plus sûre pour éviter les mauvaises surprises, surtout si vous comptez rester plusieurs mois au même endroit pendant votre PVT Japon.

Le bon compromis ?

Présélectionner plusieurs maisons, contacter les agences avant votre départ et programmer des visites pour les premiers jours est une bonne stratégie. Vous gardez la liberté de choisir sur place tout en évitant de perdre du temps à chercher dans l’urgence.

II – Mon expérience personnelle dans une sharehouse à Tokyo pendant mon PVT

Avant même de poser un pied au Japon, j’avais décidé que je vivrais en sharehouse. C’était pour moi le moyen le plus simple de rencontrer du monde dès les premiers jours, sans me plonger dans des démarches administratives compliquées. J’ai toujours vécu en logement partagé à l’étranger, c’était déjà le cas pendant mon PVT en Australie. Et ça a toujours bien lancé mes aventures.

Après avoir épluché les offres des principales agences, j’ai choisi Sakura House. Pourquoi ? Tout simplement parce que je pouvais réserver plusieurs mois à l’avance avant mon arrivée. Pratique quand on est une grande stressée qui aime bien tout planifier. Certes, c’était une décision un peu risquée… Mais pour le moment elle est plutôt positive.

Une sharehouse à Shinjuku : un choix stratégique (et coûteux)

J’ai emménagé dans une sharehouse à Tokyo, dans le quartier très animé de Shinjuku. Si j’ai choisi ce secteur, ce n’est pas un hasard. Je voulais être bien placée, proche des transports, mais aussi pouvoir profiter de la vie nocturne sans dépendre du dernier train (qui est très tôt !). Je suis à environ vingt minutes à pied du centre de Shinjuku et à quelques minutes seulement de la ligne Oedo. Autant dire que je peux aller partout assez facilement. Et surtout, rentrer à pied après une soirée ou un dîner, c’est un luxe quand on vient d’arriver et qu’on veut explorer sans trop se poser de questions (ni se ruiner en taxi).

https://visavacancestravail.fr/2025/06/03/se-deplacer-a-tokyo-metro-train-suica-le-guide-du-quotidien
https://visavacancestravail.fr/2025/06/03/vivre-a-shinjuku-pour-son-debut-de-pvt-japon

Évidemment, cette localisation a un coût. Je paie un peu plus de 100 000 yens par mois pour ma chambre, ce qui est clairement dans le haut de la fourchette pour une sharehouse au Japon. À ce prix-là, certains préféreront peut-être un petit studio. Mais dans mon cas, cela reste cohérent : je paie l’emplacement, le confort de pouvoir emménager sans paperasse et la tranquillité d’esprit d’avoir un logement clé en main dès l’arrivée.

Photo : Manon de Goldenturtles

Une maison à taille humaine

La maison dans laquelle je vis est à taille humaine. C’est justement ce qui m’a plu. On est loin des grandes résidences impersonnelles. Ici, nous ne sommes que sept colocataires (quatre à l’étage, trois en bas) venus de différents horizons. Le quartier est calme et résidentiel, presque surprenant vu la proximité avec le centre de Shinjuku. On est au fond d’un petit cul-de-sac, entourés de maisons familiales, avec pour voisins des papis et mamies adorables. Il n’y a pas de grands axes bruyants à proximité. C’est un vrai luxe dans une ville aussi dense que Tokyo !

Ma chambre fait une dizaine de mètres carrés. Elle était propre à mon arrivée, bien aménagée avec l’essentiel : un lit, un bureau, une penderie. Rien d’exceptionnel mais suffisant pour se sentir chez soi.

On partage les espaces communs : une cuisine, deux douches et des toilettes. L’absence de salon est pour moi le plus gros défaut de la maison. Il n’y a pas d’espace pour vraiment se détendre ou discuter entre colocataires, on reste donc souvent dans sa chambre. Heureusement, une femme de ménage passe chaque semaine pour nettoyer les parties communes, ce qui permet de maintenir un certain niveau de propreté… À condition, bien sûr, que chacun joue le jeu.

Photo : Manon de Goldenturtles

Une ambiance internationale et des rencontres fortes

Dès les premiers jours, j’ai sympathisé avec l’un de mes colocataires français qui est aujourd’hui un véritable ami. Deux autres Français habitent juste à côté, dans une autre maison Sakura House. On se croise souvent, on sort les week-ends, on vit notre PVT ensemble quoi… Ces rencontres ont été précieuses pour mon intégration. Elles m’ont offert un « repère social » à mon arrivée, à un moment où tout est nouveau, où on se questionne parfois sur notre raison d’être ici. En quelques semaines, je me suis retrouvée intégrée dans un petit cercle. Bref, la magie a vite opéré !

Mais bien sûr, la vie en sharehouse n’a rien d’un long fleuve tranquille. Il faut aussi composer avec les inconvénients de la vie en communauté. Le bruit, par exemple. Deux de mes colocataires sont streamers : casques vissés sur la tête, manettes en main, ils enchaînent les sessions de jeu jusqu’à très tard dans la nuit. Malgré les rappels, les messages, les tocs plus ou moins discrets à la porte, rien n’y fait. Et les murs, aussi fins que du papier japonais, n’aident en rien. J’entends parfois mon voisin ronfler – ce qui, disons-le, fait partie du charme très relatif de l’expérience. Il faut apprendre à faire avec. À respirer un bon coup. Ou, plus simplement, à investir dans une bonne paire de bouchons d’oreilles (et encore).

Conclusion – Pourquoi choisir une sharehouse au Japon pour votre PVT à Tokyo ?

Vivre en sharehouse au Japon est une solution particulièrement adaptée aux jeunes en PVT à Tokyo. C’est un type de logement qui offre à la fois de la flexibilité, un bon rapport qualité-prix et une vraie immersion sociale dès les premiers jours. Que vous choisissiez une petite maison conviviale ou une grande résidence plus animée, la sharehouse à Tokyo permet de s’intégrer rapidement tout en limitant les démarches administratives complexes liées à la location d’un appartement classique.

Mon expérience avec Sakura House à Shinjuku me permet de vivre mes premiers mois à Tokyo dans de bonnes conditions, de me créer un cercle social rapidement et de profiter pleinement de la ville. Bien sûr, tout n’est pas parfait (vie en communauté oblige) mais les avantages surpassent les petits inconvénients.

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Photo couverture : Photo de Sava Bobov sur Unsplash

Auteur/autrice

  • Après une enfance entre escapades en montagne et découvertes européennes, c’est un voyage initiatique en Inde, à 16 ans, qui a marqué le début de mon goût pour le dépaysement. Mes études en littérature et géographie m’ont menée jusqu’au Cambodge pour un mémoire de terrain sur les enfants marginalisés. J’ai ensuite effectué un Service Civique d’un an à Montréal, ponctué de voyages au Canada et aux États-Unis. Puis, j’ai pris la direction de l’Australie pour une nouvelle aventure en PVT. Brisbane, Byron Bay, la Tasmanie… dix mois à sillonner ce pays aux mille contrastes. Aujourd’hui, je continue d’explorer le monde dans le cadre d’un PVT au Japon. Je me suis installée à Tokyo, la ville qui ne dort jamais, l’immense fourmilière urbaine où l’on ressent pourtant une profonde sérénité. À travers mes récits, je partage ces expériences avec une expertise particulière sur le Canada, l’Australie, le Japon et la Corée-du-Sud.

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