
Lorsque l’on débarque au Japon avec un PVT, le choix du premier quartier peut avoir un impact considérable sur les premiers mois d’adaptation. Pour ma part, j’ai décidé de vivre à Shinjuku, au coeur de Tokyo. On se représente souvent ce quartier comme une jungle urbaine : immenses gratte-ciels, néons éclatants, foules compactes et gares débordantes d’activité. Et pourtant, s’installer à Shinjuku ne veut pas forcément dire être au coeur du tumulte de la ville verticale. C’est aussi des ruelles paisibles, des vieux restaurants de quartier et une forme d’équilibre que je n’aurais pas soupçonné.
Lorsque j’ai commencé à chercher un logement pour mon début de PVT au Japon, la localisation était un critère central. J’ai en effet choisi Shinjuku avant tout pour sa position géographique stratégique. Situé en plein cœur de Tokyo, c’est un quartier extrêmement bien desservi. Sa gare est un véritable carrefour ferroviaire, comparable à Châtelet-les-Halles à Paris. Des dizaines de lignes de train et de métro y passent, ce qui permet de rejoindre facilement n’importe quel quartier de la ville, voire au-delà.
Dans mon cas, j’habite à environ 20 minutes à pied de la gare principale et à seulement quelques minutes d’une station de la ligne Oedo, qui m’emmène partout rapidement. Pour une personne angoisée comme moi par les transports en commun, c’est un vrai soulagement de ne pas avoir à gérer des correspondances complexes au quotidien.
Mais ce qui m’a vraiment convaincue, c’est l’atmosphère nocturne de Shinjuku. Kabukicho, les clubs, les izakaya, les bars à thème… Le quartier vit à toute heure. Et comme je suis à distance de marche, je peux rentrer à pied sans me soucier des horaires du dernier métro. Un confort rare à Tokyo ! Cette liberté de mouvement a vraiment changé mon rapport à la ville. Je peux improviser une sortie, un dîner, une virée dans un bar sans devoir planifier chaque minute.
Évidemment, ce niveau de praticité a un coût. Je paie un peu plus de 100 000 yens par mois pour ma chambre en sharehouse, ce qui est assez élevé comparé à d’autres quartiers ou à des logements plus éloignés. Mais je considère cela comme un investissement dans mon confort de vie et ma liberté de déplacement. À Tokyo, on apprend vite que chaque quartier a ses avantages et que l’équilibre entre budget, localisation et ambiance est propre à chacun.
En m’installant à Shinjuku, je m’attendais à vivre en plein tumulte, entourée de néons, de buildings et d’écrans géants. Mais la réalité de mon quotidien est bien plus contrastée. Mon petit coin de quartier, niché dans une impasse discrète, est étonnamment calme et résidentiel. Ici, pas de grands axes ni de flux ininterrompus de passants, mais des maisons familiales, des ruelles étroites et une vie de voisinage tranquille.
Mes voisins sont pour la plupart des retraités japonais que je croise régulièrement, toujours souriants. Des chats déambulent librement entre les portails et les visages deviennent familiers avec le temps – à l’épicerie du coin ou en allant chercher un bento. Cette atmosphère de village, en plein cœur de la plus grande ville du monde, m’a sincèrement surprise.
C’est justement cette cohabitation entre deux rythmes de vie qui fait, selon moi, tout le charme de Shinjuku. En quelques minutes à pied, je peux passer d’une ruelle discrete ou d’un supermarché de quartier à l’agitation vibrante d’un karaoké à étages ou d’un izakaya survolté. Ce contraste permanent entre sérénité et exubérance crée une expérience urbaine unique, qui me fait aimer Tokyo un peu plus chaque jour.
Le rythme de vie à Tokyo est intense, presque vertigineux. Les rues fourmillent, les métros filent, tout semble aller toujours plus vite. Pourtant, dès les premiers jours, on trouve naturellement ses repères. Très vite, j’ai identifié mes konbinis de prédilection (le Lawson pour les snacks, le 7-Eleven pour les retraits), mon resto de secours pour les soirs de flemme (je ne remercierai jamais assez la chaîne Matsuya pour ses gyudon express), ou encore une salle de sport accessible à quelques stations. C’est une forme d’ancrage, un moyen de créer une routine dans un environnement en perpétuel mouvement.
Shinjuku, c’est aussi un terrain de jeu urbain illimité. Il y a toujours quelque chose à faire : un izakaya caché, une boîte improbable, un sanctuaire inattendu. C’est un quartier vivant, culturellement dense, qui vous pousse à sortir, à explorer.
Et pourtant, quand j’ai besoin de souffler, la nature est là. Le Shinjuku Gyoen, vaste et paisible, offre une parenthèse bienvenue à deux pas des buildings. Et si j’ai envie de m’éloigner un peu plus, le Meiji Jingu Gyoen, proche d’Harajuku, m’offre un écrin de verdure et de silence. Même dans ce quartier hyperdense, la ville sait faire place au calme.
Après trois mois de vie à Shinjuku, un constat s’impose : je passe de plus en plus de temps à Shibuya. Son énergie, ses cafés, ses galeries d’art et cette ambiance presque chaotique mais profondément inspirante, m’attirent irrésistiblement. C’est là que je retrouve souvent mes amis et que je flâne en solo.
Et pourtant, je reste vivre à Shinjuku. Pourquoi ? La centralité du quartier, l’accessibilité des transports, les services à deux pas, la diversité des ambiances : tout cela en fait une base idéale pour un début de PVT au Japon. Shinjuku est ce genre d’endroit où l’on peut tout vivre, tout trouver, sans jamais s’éloigner vraiment. Et pour un premier ancrage dans une ville aussi tentaculaire que Tokyo, c’est un luxe précieux.
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Les villes comprenant une astérisque * sont éligibles pour la Job Assistance
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