Vous avez déjà effectué un Working Holiday Visa (PVT) en Australieet vous aimeriez prolonger l’aventure ? C’est possible : le gouvernement australien autorise les jeunes voyageurs à demander un 2e PVT Australie, et même un 3e PVT, sous certaines conditions.
Ce guide complet vous présente toutes les conditions et démarches pour obtenir un 2e PVT Australie. Vous y trouverez aussi les jobs et régions éligibles, les preuves à fournir ainsi que le prix et les délais de traitement.
1) Qu’est-ce qu’un 2e PVT Australie ?
Le 2e Working Holiday Visa (WHV/PVT) est une prolongation qui vous permet de rester 12 mois supplémentaires en Australie après votre premier visa.
2) Les conditions pour obtenir un 2e PVT Australie
Vous devez remplir plusieurs critères officiels pour que l’administration accepte votre demande :
Nationalité : avoir un passeport d’un pays éligible au programme (France, Belgique, Canada, Italie, Irlande, Royaume-Uni, Japon, Corée du Sud, Allemagne, etc.).
Âge : avoir entre 18 et 30 ans (pour les Belges notamment), ou 18 et 35 ansinclus pour certaines nationalités (dont la France et le Canada). La limite d’âge est calculée au moment du dépôt de votre demande.
Travail éligible : avoir effectué au minimum 88 jours (≈ 3 mois) de travail spécifique dans des secteurs et régions reconnus par le gouvernement australien (on développera ce point juste après).
Pas d’enfant à charge : vous ne pouvez pas demander un PVT Australie si vous avez un enfant à charge.
Assurance santé : vous devez disposer d’une couverture (maladie, hospitalisation, rapatriement) pendant tout votre séjour.
Fonds suffisants : justifier d’au moins 5 000 AUD d’économies, plus un billet retour (ou l’argent pour en acheter un).
3) Les régions éligibles pour valider un 2e PVT Australie
Vous devez effectuer vos jours de travail dans des zones régionales définies par le gouvernement australien pour qu’ils soient pris en compte. L’objectif est de soutenir les industries et secteurs qui manquent de main-d’œuvre hors des grands centres urbains.
Exemples de régions éligibles
Territoire du Nord (tout le territoire).
South Australia (tout l’État).
Tasmanie (tout l’État).
Certaines zones spécifiques dans :
le Queensland,
la Nouvelle-Galles du Sud,
le Victoria,
l’Australie-Occidentale.
Important : vous devez travailler dans une zone éligible, et non pour une entreprise dont seul le siège social s’y trouve.
4) Les jobs éligibles pour renouveler son PVT Australie
Pour prolonger votre visa, vous devez avoir effectué du specified work, c’est-à-dire du travail défini par le gouvernement australien comme éligible. Ces emplois se situent généralement dans les secteurs qui manquent de main-d’œuvre, souvent en zones rurales ou régionales.
Secteurs principaux éligibles
Agriculture et horticulture : récolte de fruits et légumes (fruit picking), plantations, taille, entretien des cultures, conditionnement.
Élevage et fermes : bovins, ovins, laiteries.
Construction : bâtiments, routes, infrastructures.
Sylviculture et pêche : exploitation forestière, fermes aquatiques.
Volontariat en zones sinistrées : aide après des catastrophes naturelles (incendies, inondations, cyclones).
Tourisme et hôtellerie : uniquement dans certaines zones régionales ou dans le nord de l’Australie.
Mines et extraction : exploitation minière dans des régions éloignées.
Bon à savoir
Le specified work a été élargi ces dernières années pour inclure plus de secteurs (ex. volontariat en cas de catastrophes).
C’est le lieu de travail qui compte, pas le siège de l’entreprise.
Tous les jobs du tourisme ou de la restauration ne sont pas éligibles : seuls ceux situés dans des zones précises le sont.
5) Comment calculer ses 88 jours
Vous devez justifier de 88 jours de travail spécifique (≈ 3 mois). Le calcul du nombre de jours est une étape cruciale, souvent source de confusion. Voici les règles principales :
Les règles de calcul officielles
1 journée travaillée = 1 journée comptée, même si vous avez fait 12h. Il n’est pas possible de “doubler” une journée en travaillant plus.
1 semaine complète (7 jours) peut être validée si vous travaillez entre 35 et 40 heures.
Les emplois à temps plein, partiel ou casual(occasionnel) comptent, tant que le total équivaut à 88 jours.
Vous pouvez cumuler vos jours chez plusieurs employeurs et à différentes périodes de l’année. Ils n’ont pas besoin d’être consécutifs.
Si vous êtes payé à l’heure ou au rendement, vos journées ne comptent que si vous êtes rémunéré selon le minimum légal (on en reparlera au point suivant). Le travail au noir ne sera pas pris en compte !
Les preuves à conserver absolument
L’immigration australienne est stricte : vous devez fournir des justificatifs. Conservez dès le premier jour :
vos fiches de paie (avec l’ABN de l’employeur, ç-à-d son SIRET),
votre contrat de travail (ou “piecework agreement” si payé au rendement),
vos relevés bancaires australiens montrant les versements,
le PAYG summary (récapitulatif fiscal fourni en fin d’année par l’employeur),
et, si possible, des preuves annexes (photos, reçus d’achats locaux, billets de transport).
Le gouvernement peut contacter directement vos employeurs pour vérifier vos informations.
6) Salaire minimum et conditions de travail
Obtenir un 2e PVT en Australie ne dépend pas seulement du type de job ou du nombre de jours. Il faut aussi que votre emploi respecte la législation australienne. Des demandes ont déjà été refusées parce que le travail n’était pas payé au minimum légal.
Le salaire minimum en 2025
Salaire national minimum : 24,98 AUD/heure (avant impôts).
Salaire hebdomadaire : 948 AUD pour 38h.
Les contrats “casual” (saisonniers ou temporaires) doivent être mieux rémunérés (+15 à 25 %).
Exemple : si vous faites du fruit picking sous un contrat casual, votre taux horaire doit être plus élevé que le salaire minimum national.
Les “Awards” (conventions collectives)
En Australie, chaque secteur est régi par une convention appelée award :
Horticulture → Horticulture Award.
Construction → Building and Construction General On-site Award.
Élevage → Pastoral Award.
Ces conventions fixent : le salaire minimum, les horaires, les heures supplémentaires, les majorations.
Si vous êtes payé au rendement (ex. à la cagette de fruits récoltés), vous devez depuis 2022 bénéficier d’un minimum horaire garanti (minimum hourly wage guarantee).
Risques en cas de sous-paiement
Si vos bulletins de paie ne respectent pas les minima, l’immigration peut considérer que vos jours ne sont pas valides.
Cela peut mener à un refus de 2e ou 3e PVT.
Vérifiez toujours vos fiches de paie et n’hésitez pas à contacter la Fair Work Commission si vous suspectez un problème.
7) Étapes pour demander un 2e PVT en Australie
La procédure est assez proche de celle de votre premier visa. Voici le déroulé :
Questions d’état civil (nom, date de naissance, passeport).
Questions sur vos projets en Australie (travail, voyages).
Questionnaire santé et carrière judiciaire. Conseil : prévoyez du temps et un environnement calme pour répondre avec précision.
Étape 3 – Soumettre la demande
Téléchargez vos documents justificatifs :
fiches de paie, contrats, relevés bancaires,
preuve de votre assurance,
passeport valide.
Étape 4 – Payer les frais
Le coût officiel est de 670 AUD (tarif en vigueur depuis le 1ᵉʳ juillet 2025). Le paiement se fait directement en ligne.
Étape 5 – Attendre la réponse
Le délai peut varier :
parfois en 48 h,
parfois jusqu’à plusieurs semaines si des documents complémentaires (ex. visite médicale, casier judiciaire) sont demandés.
8) Délais, visites médicales et cas particuliers
Délais de traitement
Les délais peuvent être très rapides (48 h) ou prendre plusieurs semaines. Cela dépend :
du volume de demandes,
de la complexité de votre dossier,
de documents complémentaires exigés (santé, casier). Conseil : faites votre demande au moins un mois avant l’expiration de votre visa actuel.
Visite médicale
Selon vos réponses au formulaire (santé, pays visités récemment, antécédents médicaux), vous pouvez être convoqué à une visite médicale.
Examens possibles : radiographie des poumons, dépistage VIH ou hépatites.
Si demandée, la visite médicale peut retarder la délivrance du visa. Anticipez si vous savez que vous devrez probablement la passer.
Casier judiciaire
L’immigration peut demander un extrait de casier judiciaire pour chaque pays où vous avez vécu plus de 12 mois depuis vos 16 ans.
Si vous postulez depuis l’Australie, l’accès à votre casier peut être directement demandé via le formulaire officiel. Un casier non vierge n’entraîne pas automatiquement un refus, mais peut nécessiter des explications.
Budget minimum exigé
Vous devez justifier d’au moins 5 000 AUD d’économies + avoir un billet retour ou les fonds suffisants pour en acheter un.
Même si les contrôles sont rares à l’arrivée, préparez :
un relevé bancaire récent (traduit si nécessaire),
une preuve de votre assurance voyage,
et votre billet retour (ou fonds suffisants).
Le 2ᵉ PVT Australie est une chance unique de prolonger votre aventure dans ce pays fascinant. En respectant les conditions – âge, nationalité, 88 jours de travail spécifique dans des zones et secteurs éligibles, preuves solides et respect du salaire minimum – vous mettez toutes les chances de votre côté pour voir votre demande acceptée.
Grâce à ce visa, vous pouvez rester jusqu’à deux ans en Australie (voire trois ans avec un 3ᵉ PVT Australie), continuer à voyager, travailler et découvrir la richesse des régions moins connues.
Job assistance PVT Australie
Pour maximiser vos chances d’obtenir votre 2ᵉ visa PVT Australie, sachez que dès votre premier PVT notre partenaire local de job assistance peut vous épauler discrètement mais efficacement : orientation vers les régions et secteurs éligibles, mise en relation avec des employeurs vérifiés, optimisation de votre planning de “specified work”, et check-list des preuves à conserver (contrats, fiches de paie, attestations). On vous guide aussi sur les démarches en ligne (timing, dossier, ImmiAccount) et on répond à vos questions pratiques (logement, transport, droits au travail). Résultat : vous avancez sereinement pendant votre premier séjour et vous posez les bases pour demander votre deuxième PVT au bon moment, sans stress.
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Après une enfance entre escapades en montagne et découvertes européennes, c’est un voyage initiatique en Inde, à 16 ans, qui a marqué le début de mon goût pour le dépaysement. Mes études en littérature et géographie m’ont menée jusqu’au Cambodge pour un mémoire de terrain sur les enfants marginalisés. J’ai ensuite effectué un Service Civique d’un an à Montréal, ponctué de voyages au Canada et aux États-Unis. Puis, j’ai pris la direction de l’Australie pour une nouvelle aventure en PVT. Brisbane, Byron Bay, la Tasmanie… dix mois à sillonner ce pays aux mille contrastes. Aujourd’hui, je continue d’explorer le monde dans le cadre d’un PVT au Japon. Je me suis installée à Tokyo, la ville qui ne dort jamais, l’immense fourmilière urbaine où l’on ressent pourtant une profonde sérénité. À travers mes récits, je partage ces expériences avec une expertise particulière sur le Canada, l’Australie, le Japon et la Corée-du-Sud.
