
Envie de tenter l’aventure du PVT en Australie mais vous hésitez encore ? Dans cette interview, Maelis partage avec nous son avis sur le PVT Australie après plus d’un an passé à sillonner le pays. Entre expériences professionnelles variées, rencontres marquantes et moments de doute, elle revient sur son parcours pour ceux qui souhaitent se lancer. Un témoignage qui donne un bel aperçu de ce que peut être la vie en Working Holiday Visa en Australie.
Je m’appelle Maelis, je suis française et je travaille pour Languages and Travel depuis près de 3 ans et demi. J’ai commencé par un stage auprès de leur autre organisme, Study Experience, spécialisé dans l’accompagnement des étudiants pour leur projet d’études supérieures à l’étranger, en février 2020, puis j’ai rejoint L&T début 2022.
Depuis toute petite, je suis attirée par les voyages et les cultures étrangères.
Je vis en Australie depuis environ un an et demi. Je travaille actuellement dans un resort situé sur une île proche de Cairns, dans le nord du Queensland.
Honnêtement, je ne saurais même pas expliquer pourquoi, mais l’Australie m’attirait depuis plusieurs années. À l’époque, je voulais déjà partir là-bas, mais le coût des études ou des échanges universitaires était trop élevé, donc j’avais mis ce rêve de côté. C’est en commençant mon stage chez Study Experience que j’ai découvert l’existence du PVT Australie. À partir de ce moment-là, l’idée a commencé à germer, mais il me manquait encore le bon moment.
Finalement, en 2023, après quelques changements dans ma vie perso, je me suis lancée !
Le PVT, c’est pour moi une super opportunité : on peut voyager sans exploser son budget, voire même gagner de l’argent et financer d’autres aventures. Et puis, ça me permettait de continuer à travailler pour L&T tout en vivant à l’autre bout du monde. C’était le compromis idéal.
Oui, j’avais déjà une bonne base. J’ai fait une licence en Langues Étrangères Appliquées, puis un master en mobilité internationale à l’Université de Caen. L’anglais faisait donc partie intégrante de ma formation.
Et avec mon travail chez Languages & Travel, je parle anglais tous les jours. C’est un vrai plus pour se sentir à l’aise une fois sur place.
Depuis mon arrivée, j’ai surtout exploré la côte Est de l’Australie. J’ai commencé par Sydney, où j’ai pris le temps de visiter et de faire des rencontres. Ensuite, j’ai remonté la côte vers le nord, avant de redescendre vers Port Macquarie où j’ai fait du volontariat pendant un mois : un bon plan pour être logée gratuitement.
J’ai ensuite testé notre programme de formation en ranch.
Puis, j’ai travaillé pendant trois mois pour réaliser mes 88 jours de travail régional, une étape obligatoire pour obtenir un second visa PVT Australie. Une fois mes 88 jours terminés, j’ai repris la route, d’abord avec une amie, puis en van avec mes parents.
Je me suis ensuite installée à Cairns. Même si je n’étais pas fan au début, j’ai finalement adoré cette ville grâce à l’ambiance de mon auberge et aux personnes formidables que j’y ai rencontrées.
En ce moment, je suis en logement fixe car mon lieu de travail me fournit un hébergement. Après plusieurs mois passés en auberge de jeunesse, c’est vraiment appréciable d’avoir enfin ma propre chambre !
Mais j’ai aussi goûté à la « van life », une expérience que j’ai adorée. C’est une façon de voyager que j’aimerais beaucoup retrouver après mes six mois de travail sur Fitzroy Island.
Oui, j’ai trouvé trois emplois différents au fil de mon PVT.
D’abord, un job pour réaliser mes 88 jours de travail régional, indispensable pour obtenir un second visa.
Ensuite, j’ai travaillé dans une auberge en housekeeping, puis à la réception, en échange d’un hébergement gratuit.
Aujourd’hui, je suis employée comme guide touristique et agente d’accueil à Fitzroy Island.
Oui, je suis partie seule et je ne l’ai jamais regretté !
Même si ce n’est pas toujours facile de rencontrer du monde au début, le fait de voyager seul pousse à aller vers les autres. Ça m’a permis de faire de super rencontres, que je n’aurais peut-être pas fait autrement.
J’ai principalement rencontré du monde dans les auberges de jeunesse et sur mes lieux de travail ! Ce sont des endroits parfaits pour tisser des liens rapidement avec d’autres voyageurs. Certains de ces liens restent forts, même des mois après.
Ce qui est génial avec le PVT en Australie, c’est cette capacité à créer des amitiés sincères en peu de temps. Et même si on ne se parle plus pendant un moment, il suffit de repasser dans leur ville pour être accueillie à bras ouverts.
Je pense notamment à trois rencontres qui ont vraiment marqué mon aventure et avec qui je garde un contact précieux.
Si je devais donner mon avis sur le PVT Australie, je dirais que ce sont les rencontres humaines qui en font une expérience inoubliable. Au-delà des paysages incroyables, c’est le rythme de vie plus doux et apaisé qui m’a séduite. Et à travers chaque personne rencontrée, j’ai pu découvrir l’Australie sous un nouvel angle.
Comme dans toute grande aventure, j’ai moi aussi traversé des moments difficiles pendant mon PVT en Australie. Mon premier job pour valider les 88 jours nécessaires à l’obtention du second visa s’est avéré très compliqué : un employeur peu fiable, des conditions difficiles…
Mais même ces épreuves font partie de l’expérience. Ce sont mes amies, et notamment l’une de mes plus belles rencontres, qui m’ont permis de tenir le coup. On a quitté ce travail ensemble, soudées.
Finalement, ces obstacles m’ont poussée à mieux me connaître et à gagner en force. Mon avis sur le PVT Australie reste donc très positif, car même les galères m’ont fait grandir.
L’une des premières différences que j’ai remarquées en Australie, c’est la facilité à décrocher un job, même sans expérience précise. Bien sûr, cela dépend des secteurs et des régions, mais globalement, il y a beaucoup plus d’opportunités qu’en France. Et puis, les salaires sont bien plus attractifs : avec le logement souvent proposé par l’employeur, on peut facilement faire des économies.
Le rythme de vie australien est aussi très particulier : ici, les journées commencent tôt, très tôt, et les soirées finissent vite. Ça peut surprendre au début, surtout quand on vient d’Europe ! Mais on s’y fait vite.
Mon conseil principal : lance-toi sans trop de pression. Ce type d’expérience est unique, et il n’y a pas de « bonne façon » de vivre un PVT. Ne te force pas à suivre un itinéraire ou à faire certaines choses parce que ‘tout le monde le fait‘. Vis ton aventure selon tes envies du moment, au gré des opportunités et des rencontres.
Aussi si ton aventure est finalement complètement différente de ce que tu avais en tête avant ton départ, que tu n’as pas fait tout ce que tu voulais etc., ce n’est pas un échec ! Tu as tout simplement pris une route différente qui a apporté beaucoup d’autres choses à ton expérience. Tu auras peut-être même fait une rencontre qui va changer ta vie, sait-on jamais !
1er anecdote : Je viens de Normandie, en France. Et la première normande que j’ai rencontrée en Australie (après 9 mois sur place) venait de la ville où se trouvait mon lycée !
2e anecdote : Je n’ai vu mon premier serpent qu’au bout de presque un an et demi en Australie et pourtant je les ai cherchés longtemps !
Voyager, pour moi, c’est un concentré de rencontres humaines, de découvertes inattendues, d’imprévus à gérer et de décisions prises sur un coup de tête.
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Les villes comprenant une astérisque * sont éligibles pour la Job Assistance
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